Le marché s’éveille à peine que déjà, la vapeur danse au-dessus des samovars. Le vent d’Auvergne mord les doigts, mais l’odeur du thé à la menthe réchauffe les cœurs. Au centre de cette effervescence, un homme rit, parle fort, serre des mains : Ameur Zahi, quarante ans, doudoune et tablier, regard d’ambre et accent doux comme le miel de ses pâtisseries.Son stand,…