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Contraint de célébrer le mariage d’un homme qui a fait l’objet d’une OQTF, le maire de Chessy (Seine-et-marne) a préféré démissionner avec plusieurs de ses adjoints, mais la préfecture s’est opposée à leur démission.

La polémique enfle, en Seine-et-Marne, où le maire de la commune de Chessy et ses adjoints ont décidé de démissionner, refusant de célébrer le mariage d’un étranger qui était visé par une Obligation de quitter le territoire français. La justice oblige l’élu à le marier, il a donc préféré rendre son écharpe. Reportage sur place.

Le maire et ses sept adjoints avaient remis leur démission après que la justice a déclaré que l’OQTF du futur marié n’était plus valide. Ce mercredi, la préfecture a justifié son refus au nom de la stabilité de la commune à trois mois des municipales.

Le maire et l’ensemble de ses adjoints ont quitté leurs fonctions après avoir été contraints par le juge des référés du tribunal judiciaire de Meaux de marier un étranger sous OQTF.

Obligé par la justice à célébrer l’union, le maire de droite de Chessy, Olivier Bourjot, a préféré «rester fidèle à [ses] convictions». Mais l’Etat estime ce mercredi que cela pourrait «perturber le fonctionnement de la commune».

Le maire de Chessy, en Seine-et-Marne, était pourtant dans l’obligation d’unir les fiancés, dont l’un est sous OQTF, suite à une procédure de justice qui n’a pas permis de démontrer l’intention frauduleuse du couple.