Les mains dans les poches, bonnet jaune emblématique de la Coordination rurale sur la tête, Romuald Bonnet attend l’arrivée des tracteurs devant la préfecture. Son Gaec de Rebras, à Saint-Sulpice-les-Feuilles, compte un cheptel 400 bêtes étoffé sur plusieurs générations. « Mon arrière-grand-père a commencé par 5 vaches », glisse-t-il. « Évidemment, on est contre l’abattage total des cheptels quand une bête est malade,…